Cette formation se distingue par une philosophie forte : ne pas opposer les approches, mais les articuler.  Elle vise celles et ceux qui souhaitent acquérir une vision large, solide et moderne du psychisme : thérapeutes, psychologues, psychanalystes, professionnels de la relation d’aide, étudiants ou praticiens en reconversion.

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L’approche du Dr Lambert part d’un constat simple : si la médecine occidentale constitue un pilier indispensable, elle ne suffit pas à elle seule pour embrasser la complexité de la vie psychique. Comprendre l’humain dans toutes ses dimensions — son corps, son histoire, ses émotions, ses croyances, ses cultures — nécessite d’élargir le champ au-delà du modèle biomédical. Il ne s’agit jamais de remplacer la science, mais de l’enrichir.

C’est pour cette raison que le Dr Lambert refuse le terme de « médecine alternative », qui suggère un choix exclusif entre deux systèmes. Son enseignement s’appuie au contraire sur la notion de complémentarité : la clinique académique reste la base, mais elle est prolongée par la connaissance des grandes psychothérapies, des approches psychocorporelles, des traditions anciennes, de la nutrition, de la physiologie ou des pratiques méditatives. L’idée est simple : intégrer, plutôt qu’opposer.

Pour situer cette démarche, il est utile d’évoquer brièvement les orientations existantes. Certains courants, dits puristes, s’appuient sur un unique modèle théorique et considèrent leur cadre comme la seule voie légitime. La formation du Dr Lambert ne s’inscrit pas dans cette logique ; elle la dépasse.

L’éclectisme représente une première ouverture : il consiste à choisir, parmi plusieurs psychothérapies, celle qui semble la plus adaptée au trouble, au patient ou au moment clinique. C’est une approche pragmatique, comparable au geste du médecin qui sélectionne la meilleure combinaison de traitements pour une situation donnée.

L’intégration, au cœur de l’enseignement du Dr Lambert, va plus loin. Elle ne juxtapose pas des méthodes : elle en propose une synthèse cohérente et vivante. Le thérapeute intégratif apprend à articuler des modèles parfois éloignés, à comprendre leurs points de rencontre, à explorer leurs complémentarités et à transformer cette pluralité en une pratique personnelle, ancrée, nuancée et profondément humaniste.

Cette mise en dialogue renforce l’empathie, affine l’analyse clinique et offre un cadre d’accompagnement capable de s’adapter à la complexité réelle des patients.

Chaque session s’appuie sur un équilibre précis entre trois dimensions indissociables : la rigueur académique, l’éclairage historique et culturel, et l’ouverture à des pratiques complémentaires. Le Dr Lambert décrit cette organisation comme fractale : on retrouve cet équilibre aussi bien dans la structure globale de la formation que dans chaque module.

La dimension académique constitue le socle. Elle inclut les classifications internationales (DSM-5, CIM-10), la clinique des troubles, les apports des neurosciences et, surtout, l’étude des grandes psychothérapies structurées, donnant au futur thérapeute une compréhension solide, nuancée et argumentée du psychisme.

L’approche historique et culturelle élargit ensuite la perspective. Elle plonge dans l’histoire longue des conceptions de l’âme, des philosophies anciennes, des traditions non occidentales et des pratiques parfois oubliées, afin de comprendre comment les cultures ont façonné nos représentations de la santé mentale.

Enfin, les approches complémentaires — hypnose, méditation, yoga, phytothérapie, travail corporel, nutriments ou chiropraxie — enrichissent la clinique. Elles ne remplacent ni la médecine ni la psychothérapie : elles apportent des outils supplémentaires, utiles lorsque la souffrance psychique s’exprime aussi par le corps, l’inflammation, le stress ou l’épuisement émotionnel.

La formation du Dr Lambert s’appuie sur quatorze écoles de pensée psychothérapeutique reconnues comme véritablement structurées, c’est-à-dire disposant d’une théorie complète, d’une définition de la santé psychique, de techniques thérapeutiques propres et d’institutions capables d’évaluer leur efficacité et de transmettre leur savoir.

Ce panorama réunit les fondations de la psychologie moderne (Adler, Freud, Jung), mais aussi des approches moins connues du grand public comme la psychagogie de Baudouin ou la Daseinsanalyse de Binswanger. Il inclut également les grands courants humanistes et expérientiels (Rogers, Perls, Lowen), les visions systémiques et transgénérationnelles (Bateson, Szondi), ainsi que les approches stratégiques, cognitives ou centrées sur le langage (Erickson, Ellis, Bandler). Enfin, l’analyse transactionnelle de Berne complète cet ensemble par une lecture fine des interactions et des scénarios relationnels.<

Chaque école apporte une manière singulière de comprendre le psychisme, la souffrance et le changement. Leur réunion dans un même parcours offre au thérapeute intégratif une base théorique large et rigoureuse, indispensable pour articuler les modèles plutôt que les opposer.

La formation propose un véritable voyage dans les profondeurs du vivant.

L’exploration commence dans l’infiniment petit. Le module consacré au psychisme à l’échelle microbiologique montre que notre microbiote — cet ensemble de milliards de micro-organismes qui vivent en nous — influence directement notre humeur, notre stress, nos émotions et même certaines psychopathologies. Par le nerf vague, véritable autoroute biologique, l’intestin informe en permanence le cerveau. Les muqueuses intestinales, interface entre le monde extérieur et notre monde intérieur, jouent un rôle central dans l’équilibre psychique.

Puis la formation remonte d’un étage pour explorer la neuroanatomie, les grandes structures cérébrales, leur fonction et leur implication dans les troubles psychiques. Elle aborde la neuroimagerie fonctionnelle, afin d’offrir aux thérapeutes un socle solide pour comprendre comment le cerveau perçoit, mémorise, interprète et réagit.

La neuromodulation, quant à elle, représente la dimension la plus académique de la formation : activités électriques du cerveau, EEG, électroconvulsivothérapie, stimulation magnétique transcrânienne. Elle rappelle que le psychisme possède aussi une réalité matérielle, mesurable, modifiable.

Chaque trouble étudié dans la formation illustre la philosophie intégrative.

Le trouble anxieux généralisé, par exemple, est d’abord présenté dans sa forme académique : mécanismes, symptômes, traitements médicamenteux, psychothérapies validées. Puis la formation ouvre la porte à des compléments possibles : méditation, respiration, pratiques spirituelles, en soulignant que prier n’empêche jamais de prendre un traitement, mais peut soutenir certains patients dans leur démarche.

Le stress post-traumatique montre comment le corps devient le messager de la souffrance psychique : palpitations, somatisations, tensions. Le yoga, le shiatsu ou d’autres approches psychocorporelles trouvent ici leur pertinence. Si la souffrance psychique s’exprime par le corps, alors le corps peut aussi apaiser l’esprit.

Les troubles du comportement alimentaire, les addictions, la dépression, les troubles du sommeil ou le déclin intellectuel sont abordés avec la même finesse : une base académique solide, complétée par des outils concrets pour moduler l’humeur, restaurer l’équilibre, soutenir le patient.

La phytothérapie apparaît comme un savoir ancien, issu d’une histoire parfois brutale — celle des guérisseuses du Moyen Âge, dépositaires d’un savoir brûlé avec elles. L’hypnose offre un accès privilégié à l’inconscient. La chiropraxie introduit un autre regard sur le corps. Les nutriments et adaptogènes permettent d’interroger ce que l’on peut consommer pour soutenir sa santé mentale.

Les six sessions de cette formation peuvent être suivies individuellement ou intégrées dans un parcours complet de trois ans menant au métier de thérapeute intégratif. Deux sessions sont proposées chaque année, permettant d’entrer dans le cycle à différents moments et de progresser à son rythme. Cette souplesse répond aux réalités des praticiens d’aujourd’hui, qui cherchent à développer leurs compétences sans interrompre leur activité.

Le programme couvre l’ensemble des problématiques les plus fréquentes rencontrées en cabinet — anxiété, dépression, insomnie, stress post-traumatique, addictions, TCA, troubles de la personnalité — tout en offrant une ouverture rare sur l’histoire, les traditions, les approches psychocorporelles et les avancées de la biologie moderne. Cette articulation entre clinique, neurosciences, culture, corps et inconscient permet aux professionnels d’aborder leurs patients avec une compréhension véritablement globale.

Dans un paysage où les approches psychothérapeutiques se fragmentent et où les patients cherchent un accompagnement plus complet, la formation du Dr Patrick Lambert propose un autre chemin : une intelligence du psychisme qui accepte la complexité, qui unit les savoirs plutôt qu’elle ne les oppose, et qui s’adresse autant à la raison qu’à la sensibilité.

Par sa richesse, sa rigueur et sa cohérence, cette formation en psychopathologie intégrative s’impose comme l’une des plus solides et des plus originales en France — un socle précieux pour comprendre, accompagner et soigner l’être humain dans toutes ses dimensions.

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